Saeko, par sa beauté est comparable à un jeune acajou, mais est pourtant tout aussi robuste qu'un vieux chêne. Arborant un court feuillage d'or qu'elle laisse voler au vent du haut de son mètre cinquante cinq. Un visage aussi doux que le velours orné de deux émeraudes. Une douce écorce clair et chaleureuse.. C'est à l'aide de vêtements médiévaux qu'elle revêt sa peau. Et bien que possédant différentes armures de combat, elle en possède également d'autres à des allures plus féminine et plus légères. Notamment sa favorite qu'elle porte à de très nombreuses reprises. Il s'agit là d'une longue robe médiévale à la couleur bleue royale, ornée de couture dorée et d'un bustier écru. Cette robe tombe jusqu'au cheville de la jeune demoiselle.

Réservée et secrète, Saeko possède néanmoins une personnalité affirmée et décidée. Elle est noble et séduisante tout en restant simple... Toutefois, elle maîtrise parfaitement ses émotions et cela peut intimider. Elle a horreur de la légèreté, de la médiocrité et de la superficialité. éprise de naturel, de pureté, elles est élitiste et sélective. Perfectionniste, elle est idéaliste et cherchent à progresser et à s'élever sans cesse. Elles est ambitieuse et travailleuse. Le temps est son allié. Toutefois, si elle est capable d'une grande patience dans les moments importants de l'existence, elle peut devenir brusque et manquer de modération pour les faits mineurs de la vie comme les combats. Disciplinée et volontariste, elles tend même à un certain autoritarisme. Opiniâtre et entêtée, elle n'abandonne pas facilement ce qu'elle entreprend ou ses idées. Conservatrice, Saeko a les pieds sur terre et est capables d'assumer des responsabilités avec sang-froid et efficacité. Possessive, elle n'en demeure pas moins généreuse. C'est une aînée protectrice et responsable avec ses cadets, disciplinée et travailleuse en classe.

Saeko rêve d'harmonie et d'amour et est en quête de perfection. Elle recherche la paix et se montre conciliante et de bonne volonté pour maintenir des rapports agréables avec ses proches, même si elle n'est pas toujours très tolérante... à l'heure de l'engagement amoureux, elles sera particulièrement exigeante, car elle a besoin d'admirer et de respecter l'élu de son cœur auquel elle ne permettra aucune faille. Le choix est d'ailleurs souvent épineux pour elle.

Mizu no Kuni: C'est en cette année qu'une petite blonde fut mise au monde. Son père mort pendant la grossesse de sa femme et sa mère qui décéda pendant l’accouchement, elle se retrouva seule en train de brayer dans le sable rouge de Mizu no Kuni. Pleurant sans fin à cause de la faim qui tiraillait son petit estomac, elle manqua de s'évanouir lorsqu'une jeune femme qui passait dans le coin entendit un sanglot. Celle-ci se mit alors à chercher d'où pouvait bien provenir ces pleurs avant de finir par trouver la blondinette. Après l'avoir prit dans ses bras, elle rentra chez elle afin de pouvoir nourrir au mieux le nourrisson qu'elle venait tout juste de recueillir. Une fois l'enfant nourri, la jeune femme s'attaqua à sa toilette puis par l'habiller d'un drap pour lui tenir chaud..

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Isolée dans une île reculée du pays de l'Eau, la maison de la petite famille semblait se porter pour le mieux. Seulement la mère adoptive ne pouvait oublier que la guerre était proche, en effet, des Ninjas par milliers s'entre-tués dans l'unique but de survivre, elle-même y avait prit part autrefois avant de perdre la vue pendant un affrontement. Depuis ce jour, elle avait remit ses marionnettes à leur place ainsi que son intelligence qu'elle pouvait se servir dans des buts funestes. L'enfant ayant maintenant cinq ans, se baladait à son aise sur ses deux jambes et en avait profiter pour visiter la maison d'une curiosité innocente. C'est alors qu'elle tomba nez à nez face aux marionnettes et poussa un hurlement de terreur. En effet, ces marionnettes ressemblaient plus à des démons qu'à toute autre chose. Le cri ameuta immédiatement la mère qui était aux fourneaux. Comprenant d'où il provenait, elle se hâta de grimper au grenier pour aller y chercher l'enfant. Mais hélas pour elles, le cri avait ameuté bien plus de personne qu'elles ne pouvaient se l'imaginer. Mais pendant que la mère tentait de réconforter la jeune fille aux cheveux d'or, la bataille qui faisait rage à moins de deux kilomètres de la bâtisse laissait aux victorieux tout le loisir de partir à la recherche du mystérieux cri. Seulement, la Saibogu marionnettiste l'avait déjà comprit et prit les choses en mains pour que sa fille ne se fasse pas massacrer elle aussi. Sa fille... Elle était triste devoir faire ça, de savoir qu'elle n'allait plus jamais la revoir... De ne pas lui avoir donner de nom. Autant de failles qui faisaient qu'elle ne pouvait plus reculer. Ce fut d'un rapide coup à la nuque qu'elle assomma l'enfant avant de la prendre dans ses bras. Elle descendit les marches quatre par quatre pour s'immiscer dans la cuisine et y prendre un couteau.

Après avoir fait ce qu'elle avait à faire, elle abandonna sa fille en la lâchant par une fenêtre se trouvant à l'arrière de la maison, la jeune blonde éclaboussa de sang le sable qui réceptionna sa chute. Les yeux clos, aucune expression n'était visible sur le visage de l'enfant, elle n'avait pas eu le temps d'avoir peur, de trembler, de prendre conscience de ce qu'il s'était passé. Pendant ce temps, la mère était déjà remontée au grenier pour y prendre ses outils de mort. Ses vêtements étaient imbibés de sang, son visage pâle et son regard triste mais.. Elle ne regrettait en rien son geste. Après avoir redescendu et sorti de la maison pour y attendre les assaillants, des larmes coulaient le long de ses joues. Cinq pantins métalliques se tenaient devant elle prêts à bondir sur les premières lignes qu'elle verrait.

Des heures durant l'affrontement fit rage, une longue nuit tomba alors, une nuit où le sang fût versé un grand nombre de fois. Lorsque l'aube se leva, elle gisait déjà au sol parmi une marre de sang, il y avait en effet là en effet bien plus de sang que le sable ne pouvait en boire. Elle avait combattu vaillamment avec hardiesse avant de céder sous les blessures et la fatigue, tel était le sacrifice qu'une mère pouvait faire à sa fille. Un paysage désolant s'offrait alors aux yeux de la blondinette qui s'éveillait lentement. Effarée et effrayée, elle se releva avec de grandes difficultés suite au coup qui lui avait été infligé. Elle ne souffrait d'aucune blessure ni d'aucun autre traumatisme autre qu'un léger mal de tête. En se retournant vers la maison, elle fit face à un énorme brasier qui illuminait les environs. Elle marcha alors entre les épées, les katanas et les corps gisants sur le sable rougeâtre du pays de l'Eau à la recherche de sa mère. Mais après ses quelques premiers pas, celle-ci s'écroula à quatre pattes et vomit ses tripes en s'imaginant la tuerie qui avait eu lieu ici.

Elle n'eut cependant pas le temps de rêvasser bien longtemps car elle entrevu un homme se relever non loin. En fixant les yeux en sa direction, elle aperçu qu'il haletait, sans doute était-il fatigué ou même blessé. C'était là une chance pour elle de s'enfuir et de préserver le précieux sacrifice de sa mère adoptive. Elle se releva alors une fois de plus tant bien que mal, et tenta de prendre les jambes à son cou dans la direction opposée au ninja. Hélas, bien que diminué, il restait toujours plus rapide que l'enfant de cinq ans qu'était la petite et la rattrapa en une poignée de secondes. Il se tenait face à elle un kunai à la main, il était déjà prêt à l'éliminer au moindre mouvement qu'il ferait. Il était visible dans son regard que faire ça à une petite enfant ne le dérangeait en aucun cas. Terrorisée, la petite se mit à trembler plus qu'elle ne le faisait déjà avant de reculer petit à petit. C'est alors qu'il élança son kunai en direction de sa gorge. De son côté, elle trébucha sur un cadavre et esquiva ainsi in extremis l'attentat du ninja. Continuant de reculer à même le sol, elle posa alors la main sur le tranchant d'une épée qui était dissimulée dans le sable. Se retenant de hurler à cause de la douleur que lançait la coupure qu'elle s'était malencontreusement infligée. Elle venait d'y voir la seule opportunité de s'en sortir en vie. Tâtant alors la lame du bout des doigts à la recherche de la meilleure prise possible, elle l'agrippa et l'extirpa de dessous le sable brusquement avec les plus grandes peines du monde.

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Mizu no Kuni: L'annonce de la naissance d'un village caché Shinobi ainsi que l'arrêt de batailles entre Ninja avait été véhiculée dans les moindres recoins du pays de l'Eau. Lorsque Saeko apprit cette nouvelle, des larmes coulèrent le long de ses joues. C'était un soulagement pour elle d'apprendre ça, que d'autres enfants n'auraient pas à subir les mêmes choses qu'elle. Elle pouvait enfin sourire sereinement et penser à aller de l'avant. Elle avait maintenant treize ans et était en train de devenir une belle jeune femme. Armée de son épée qui lui avait été salvatrice, elle avait passée ces sept dernières années à s'entraîner, développer son don inné et à fabriquer toutes sortes de bizarreries. Ce n'est qu'une fois qu'elle se sentit prête qu'elle fit le tour de Mizu no Kuni, tout en découvrant les frontières d'Ame no Kuni. La jeune femme arborait un sourire bien qu'elle n'arrivait à oublier le sacrifice de sa mère, et le meurtre qu'elle eut fait en ce temps là. Des souvenirs traumatisants pour une petite fille, mais elle mettait toujours un point d'honneur à aider les autres enfants qui en avaient besoin. Ce n'est qu'au bout d'un an de voyage qu'elle commença à réfléchir quant au fait de rejoindre le fameux village caché qui avait signé l'arrêt des massacres.

Ce ne fut qu'après une longue et mure réflexion qu'elle se dirigea vers le lieu où, d'après les rumeurs, se trouvait ce village. Dès qu'elle avait du temps de libre en chemin, celle-ci le mettait à profit pour se reposer et exercer son Fuinjutsu sur des parchemins. Celle-ci s'entraînait également régulièrement au Kenjutsu pendant sa marche de jour. Cependant, au bout de deux mois, elle n'avait toujours pas trouver le village... Sans doute était-ce là la première étape sur le long chemin du Shinobi. Sans se désespérer, elle continua de voyager au coeur du pays jusqu'au jour où elle réussit enfin la technique qu'elle souhaitait tant puis s'apposa le Fuin sur le dos de sa main. Sa technique accomplie fut pour elle une consécration qui changea littéralement son but. Elle modifia donc son parcours pour pouvoir partir à la recherches de matériaux ou d'armes et armures sans jamais cesser de s’entraîner.

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Voilà maintenant deux ans qu'elle avait terminée son Fuin à six branches. Elle n'avait pas encore pu trouver des armures pour chacune des branches, mais elle arborait maintenant un deuxième Fuin sur le dos de son autre main. En deux ans, elle avait amassée et fait le tri d'une foule d'informations sur l'organisation et la géolocalisation du village de Kiri. Et cette fois ci, ce fut pour elle un jeu d'enfant de retrouver ce village dans le désert aqueux. Elle se pointa alors face aux Longs Tunnels qu'elle regarda longuement avant de s'y glisser, marchant vers sa future nouvelle vie qui l'attendait à l'autre bout de ce long couloir.